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Vladimir GOLOVANOW
Vladimir GOLOVANOW
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L'ÉGLISE RUSSE S'OPPOSE À LA GPA Empty L'ÉGLISE RUSSE S'OPPOSE À LA GPA

Dim 8 Déc - 16:04
LA GPA EST LIBRE EN RUSSIE ET C'EST L'UNE DES MOINS CHÈRE DU MARCHÉ ce qui en fait "UNE SOLUTION ATTRACTIVE"  sur ce qui est devenu un marché international du corps féminin (https://babygest.com/fr/gestation-pour-autrui-en-russie/). La Russie est en effet considérée aujourd’hui comme l’un des pays les plus libéraux et avancés en matière de PMA et GPA. Selon un sondage réalisé en 2013 par le Centre de recherche sur l'opinion publique russe (WCIOM), la majorité des russes acceptent l’idée de la GPA. En effet, 75% des russes considèrent qu’il est tout à fait normal de faire appel à une mère porteuse et 25% d’entre eux étant dans l’impossibilité d’avoir un enfant, utiliseraient ce moyen de procréation en premier lieu. (https://blogs.parisnanterre.fr/article/la-question-de-la-gestation-pour-autrui-en-russie-les-difficultes-juridiques-face-linteret). Toutefois, l'Église russe s'y oppose vigoureusement.L'ÉGLISE RUSSE S'OPPOSE À LA GPA Blog_m10

"Le métropolite Hilarion : l’Église a des millions de vies sauves à son actif"

Un vif débat sur le phénomène des mères porteuses a agité cette semaine la société russe, après que Dmitri Kisseliov,  journaliste, auteur et animateur de l’émission « Nouvelles de la semaine » (Vesti Nedeli), sur la chaîne de télévision « Rossia 1 », a invité l’Église orthodoxe russe à lever pour les croyants l’interdit sur cette pratique. Selon lui, la position de l’Église, élaborée et exposée il y a vingt ans dans le document « Fondements de la conception sociale de l’Église orthodoxe russe », est contraire au commandement divin « soyez féconds et multipliez-vous » ; selon lui, elle devrait être réexaminée en tenant compte des réalités actuelles au nom d’une hausse de la natalité. Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a répondu aux questions sur le développement de la GPA dans une interview exclusive à RIA Novosti.

— L’Église orthodoxe russe est-elle au courant de l’ampleur du phénomène : sait-elle que des dizaines de milliers d’enfants sont nés de mères porteuses et font partie de notre société ? En discute–t–on dans l’Église ?

— La position de l’Église ne peut dépendre de la statistique et des quantités. Nous avions discuté de la GPA en Église en 2000, lorsque nous avions adopté les « Fondements de la conception sociale de l’Église orthodoxe russe. Voici ce que dit ce document, adopté par l’autorité supérieure dans l’Église, le Concile épiscopal : « La « gestation par autrui », c’est-à-dire la gestation par une femme d’un ovule fécondé, la femme rendant l’enfant à ses « commanditaires » après l’accouchement, est contraire à la nature et moralement intolérable, même dans les cas où elle s’effectue sur une base non commerciale. Cette méthode détruit la profonde intimité émotionnelle et spirituelle qui s’établit entre la mère et l’enfant pendant la grossesse. La « GPA » est un traumatisme tant pour la femme qui a porté l’enfant, et dont les sentiments maternels sont ignorés, que pour l’enfant qui peut ensuite éprouver une crise d’indentité ».

En 2013, l’Église est revenue au débat sur la GPA, pour examiner un aspect particulier du problème, à savoir le baptême des enfants nés de mères porteuses. Le document consacré à ce thème a été adopté pendant la séance du Saint-Synode de décembre 2013. Il y est répété que « l’Église condamne sans équivoque » la GPA, tandis que le terme même de « mère porteuse » « constitue une déviation de la notion supérieure de devoir et de vocation maternels ».

Le document spécifie : « La pratique de la GPA fait courir à la société le risque de changements radicaux sur la représentation même de la nature humaine. Dans le cas présent, la conception de l’homme comme personnalité unique est remplacée par l’image d’un individu biologique qu’on peut construire selon les besoins, manipulant les éléments du « matériel biologique ». »

(...)

— Du point de vue de l’Église, cette pratique « représente une humiliation de la dignité humaine de la femme, dont le corps est, dans le cas présent, envisagé comme une sorte d’incubateur ».

Article entier: https://mospat.ru/fr/2019/12/06/news180947/
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